Près de six mois après que le Sheraton Grand Conakry a fermé ses portes, des centaines de travailleurs-euses sont confronté-e-s à la fin de leur congé technique et l'UITA demande à la Société financière internationale (SFI) du Groupe de la Banque mondiale d'intervenir pour éviter une dévastation économique. Aucune rénovation n'a été entreprise depuis la fermeture de l'hôtel en décembre, et malgré les mobilisations régulières des travailleurs-euses menées par la FHTRC-ONSLG, affiliée à l'UITA, ni le propriétaire Palma Guinea ni l'opérateur Marriott ne se sont encore engagés à prolonger les allocations de congé technique des travailleurs-euses jusqu'à la réouverture de l'hôtel.
Cliquez ici pour voir les travailleurs-euses du Sheraton Grand Conakry décrire ce que la fin de leurs allocations de congé technique signifierait pour eux et leurs familles :
Le syndicat demande à la SFI, à Palma Guinée et à Marriott de :
- prolonger les allocations de congé technique des travailleurs-euses jusqu'à la réouverture de l'hôtel ;
- garantir le droit du personnel existant de retrouver son emploi lors de la réouverture de l'hôtel.
- suspendre les remboursements des prêts bancaires à court terme pendant la fermeture de l'hôtel ;
- permettre au coordinateur de la santé et de la sécurité au travail de l'UITA d'accéder à l'hôtel afin d'évaluer l'étendue de la contamination et d'élaborer la proposition du syndicat pour une évaluation des risques.
Asmaou Bah, Secrétaire générale de la FHTRC-ONSLG, a déclaré : « Si la SFI veut respecter son engagement à lutter contre la pauvreté, elle doit agir maintenant pour garantir la prolongation des allocations de congé technique des travailleurs-euses. L'hôtel va rouvrir et nos membres veulent retrouver leur emploi, mais nous devons agir maintenant pour préserver nos membres et leurs familles de l'extrême pauvreté, du sans-abrisme et de la faim. »