Publié : 21/09/2022
Crédit photo : NNF

Danish Crown, l’entreprise transnationale de transformation de la viande, a récemment annoncé le licenciement de 350 travailleurs-euses de deux usines de transformation au Danemark. Et ce, malgré un accord de 2021 ratifié par le parlement danois qui permet à la production agroalimentaire danoise de planifier et de se développer dans une voie respectueuse de l'environnement sans perdre d'emplois dans le secteur. L'accord a été conclu après de nombreux mois de lobbying et de discussions impliquant Arla Foods, Danish Crown, le Conseil danois de l'agriculture et de l'alimentation, et les affiliées de l'UITA ainsi que d'autres parties intéressées.

  • L'affiliée de l'UITA, NNF, travaillera avec Danish Crown pour trouver des emplois alternatifs pour les travailleurs-euses licencié-e-s, mais demande publiquement comment cela a pu se produire avec tous les programmes de soutien en place pour le secteur agricole. Ce soutien doit également se traduire par de bons lieux de travail et des emplois sûrs.
  • NNF craint que la confiance du public dans la transition verte ne s'érode si l'industrie agroalimentaire continue à endommager l'environnement et à détruire des emplois décents.
  • Les solutions à la dégradation de l'environnement et à l'instabilité climatique doivent être trouvées en négociant une transition juste et des emplois sûrs, et non par des annonces unilatérales de licenciements. L'approche actuelle de nombreux employeurs du secteur de l'alimentation et des boissons, qui consiste à restructurer et à licencier, accroît la dislocation sociale et la résistance au changement.

Jim Jensen, vice-président de NNF, a déclaré : « Alors que les agriculteurs-trices bénéficient d'un soutien politique et financier pour continuer à travailler, les travailleurs-euses de la boucherie doivent ranger leurs couteaux et espérer pouvoir continuer à travailler ailleurs. »

Alors que les agriculteurs-trices bénéficient d'un soutien politique et financier pour continuer à travailler, les travailleurs-euses de la boucherie doivent ranger leurs couteaux et espérer pouvoir continuer à travailler ailleurs.
Jim Jensen, vice-président de NNF