Le deuxième jour de la Conférence des femmes de l'UITA 2023 :
- Jane Pillinger a parlé de l'équité salariale à l'occasion du lancement de la boîte à outils de l'UITA sur l'équité salariale : l'écart moyen de rémunération entre les hommes et les femmes dans le monde est de 20% ; au rythme actuel, il faudra 250 ans pour le combler.
- La Conférence des femmes a entendu des représentantes du Cambodge, de l'Inde, de l'Indonésie, de la Côte d'Ivoire, de l'Algérie, de la République dominicaine, de l'Autriche, de la France, du Ghana et des États-Unis, et SEWA (Inde) a fait une présentation inspirante sur les travailleuses rurales et l'organisation des femmes dans l'économie informelle en Inde.
- La Conférence des femmes a adopté le projet de programme d'action de l'UITA pour l'égalité 2023-2027, qui repose sur cinq piliers : plus de femmes, plus de pouvoir pour les syndicats ; lutter pour l'emploi des femmes ; rendre les femmes visibles dans la santé et sécurité au travail ; prévenir et éliminer la violence et le harcèlement fondés sur le genre ; et construire un environnement de travail favorable aux femmes.
La deuxième Conférence des travailleurs-euses LGBTI et allié-e-s de l’UITA s'est ouverte par une minute de silence pour Zachee Imanitwitaho, une femme transgenre, travailleuse dans le secteur de la viande chez JBS et membre d'un syndicat affilié à l'UITA, qui a été assassinée devant son lieu de travail aux États-Unis.
- Des panélistes du Brésil, d'Afrique du Sud, d'Espagne et du Royaume-Uni, ainsi que des participant-e-s à la conférence de Guyane, de France, de Suède, du Royaume-Uni et d'Italie ont parlé de la réaction hostile aux LGBTI dans leur pays et leur région.
- Avec des intervenant-e-s de Belgique, du Burkina Faso et des États-Unis, la conférence s'est penchée sur la manière de construire un avenir d'égalité et d'inclusion des LGBTI.
- La Conférence des travailleurs-euses LGBTI et allié-e-s a réélu à l'unanimité deux femmes, Michele Kessler, de UFCW États-Unis, à la présidence et Gisele Adão, de SINTIACR Brésil, à la vice-présidence.
DYK : Il est toujours illégal d'être LGBTI+ dans 64 États membres des Nations unies, et dans certains pays, la peine de mort est toujours imposée ? En tant que mouvement, nous ne pouvons pas nous permettre de rester silencieux alors que des personnes risquent de mourir simplement à cause de ce qu'elles aiment. À l'UITA Mondiale, nous sommes solidaires de TOUS les travailleurs et travailleuses. pic.twitter.com/LQqQNXkS1D
- UITA (@UITAglobale) 11 juin 2023