Publié : 15/03/2021

Le géant du café JDE s'apprête à nouveau à licencier et réembaucher près de 300 travailleurs-euses de son usine de café à Banbury, au Royaume-Uni. Cette menace est intervenue peu de temps avant que le PDG de JDE Peet's ne déclare: « Au cours d'une année sans précédent, les employé-e-s et les partenaires de JDE Peet's ont travaillé sans relâche pour servir nos marques de café et de thé préférées aux consommateurs des six continents. Je tiens à remercier les équipes qui se sont mobilisées et ont soutenu les communautés avec des initiatives dans 30 pays, tout en assurant la santé et la sécurité de nos employé-e-s ». Cependant, à l'usine JDE de Banbury, ces remerciements ont pris la forme de nouvelles attaques contre les moyens de subsistance des membres du syndicat.

  • Au début de l'année 2020, Unite, avec le soutien de l'UITA et de ses affiliés de JDE / JAB Holding, a mené avec succès une campagne visant à contester le projet de l'entreprise de licencier unilatéralement l'ensemble de la main-d'œuvre et de réembaucher les travailleurs qui avaient reçu un ultimatum de la part de JDE pour se soumettre à des salaires et des conditions inférieurs.
  • Le 25 février 2021, avant que les négociations collectives ne puissent être conclues, JDE a de nouveau envoyé des notifications de licenciement collectif à Unite the Union, indiquant l'intention de la société de licencier et de réembaucher 291 travailleurs-euses à des conditions inférieures dans son usine de café de Banbury, au Royaume-Uni.
  • Les membres de Unite présents chez JDE ont voté à 96%, lors d'un scrutin consultatif, en faveur de l'organisation d'un scrutin d'action industrielle à grande échelle, avec option de grève, en réponse à la publication par JDE d'un avis de licenciement et d'engagement pour 291 employé-e-s.
  • L'UITA organisera à nouveau, par le biais du réseau JDE Peet's/JAB Holding, des messages de soutien aux travailleurs-euses de JDE Banbury et à la lutte de Unite.

Joe Clark, représentant de Unite the Union, a déclaré : « Unite est prêt à entamer des discussions constructives avec la direction sur l'avenir de l'usine, mais la menace de "licencier et réembaucher" doit être retirée pour que de telles négociations puissent avoir lieu - il faut faire preuve de bonne volonté ».

Unite est prêt à entamer des discussions constructives avec la direction sur l'avenir de l'usine, mais la menace de « licencier et réembaucher » doit être retirée pour que de telles négociations puissent avoir lieu - il faut faire preuve de bonne volonté.
Joe Clarke, Unite the Union