Le personnel d’étage de l’hôtellerie et leurs syndicats ont profité de la Semaine d'action mondiale de l'UITA en faveur du personnel d’étage de l’hôtellerie pour exiger des améliorations des conditions de travail, en particulier compte tenu de la forte reprise générale du secteur du tourisme après le COVID-19.
Demandes ciblées :
- Les gouvernements et les employeurs doivent garantir des lieux de travail sûrs et salubres, notamment en mettant fin au harcèlement sexuel et à toutes les formes de violence au travail.
- Des mesures visant à garantir de meilleurs salaires et à combler l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes, compte tenu des bas salaires et des mauvaises conditions de travail endémiques dans le secteur.
- La garantie d'un nettoyage quotidien automatique des chambres et des mesures négociées avec les syndicats pour mettre en œuvre de véritables pratiques de développement durable.
- La Semaine d'action mondiale est organisée chaque année pour mettre en lumière les bas salaires, les mauvaises conditions de santé et de sécurité et le harcèlement sexuel qui continuent à caractériser le secteur. Le ménage quotidien est de plus en plus découragé sous prétexte de préserver l'intimité des client-e-s et l'externalisation se développe sous prétexte de remédier aux pénuries de main-d'œuvre causées par la pandémie.
La secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley, a déclaré : « Le personnel d’étage de l’hôtellerie et leurs syndicats sont très clairs. Ils et elles ont besoin de meilleurs salaires, de lieux de travail plus sûrs, y compris la fin de la violence et du harcèlement sexistes dans le monde du travail, et la fin des pratiques d' « écoblanchiment » qui permettent aux employeurs de faire des économies sans protéger la planète. Il est temps d'agir ! »
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