Publié : 17/05/2023

« Un préjudice causé à une personne est un préjudice causé à nous tous et toutes » signifie tous et toutes !

En cette Journée internationale contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie (IDAHOBIT), nous nous remémorons Zachee Imanitwitaho, membre de la section locale 227 de UFCW, affilié à l’UITA, immigrante rwandaise aux États-Unis, travailleuse âgée de 26 ans dans le secteur de la viande dans une usine JBS à Louisville, dans le Kentucky, assassinée en février devant son lieu de travail par un collègue, victime d'un crime de haine à l'encontre des transgenres. Nous citerons son nom, nous continuerons notre travail en son honneur, elle ne sera pas effacée.

La violence à l'encontre des membres des communautés LGBTI+, en particulier des personnes transgenres de couleur, s'est intensifiée à mesure que la droite a dangereusement instrumentalisé sa rhétorique anti-LGBTI+ pour en faire un outil destiné à saper la démocratie et créer des boucs émissaires pour détourner l'attention d'autres questions importantes.

En 2023, il est toujours illégal d'être LGBTI+ dans 64 États membres des Nations Unies et, dans certains pays, la peine de mort est toujours imposée. Le mois dernier, le parlement ougandais a adopté une loi anti-gay odieuse qui prévoit, entre autres dispositions choquantes, l'emprisonnement pendant sept ans des propriétaires qui louent un logement à des homosexuels pratiquants. Cette loi a un effet dissuasif sur les personnes qui défendent les droits humains, y compris les syndicats.

Au nom du Comité des travailleurs-euses LGBTI et allié-e-s de l’UITA, j'invite mes camarades syndicalistes à redoubler d'efforts pour défendre nos membres LGBTI+ ainsi que nos membres ayant des proches ou des ami-e-s LGBTI+.

Nos idéaux, qui promettent qu’un « préjudice causé à une personne est un préjudice causé à nous tous et toutes », doivent s'appliquer à tous et toutes ! En tant que syndicalistes, nous savons que les droits humains sont les droits des travailleurs-euses, les droits à la justice raciale, les droits à l'égalité de genre, les droits des personnes LGBTI+.

Au nom du Comité des travailleurs-euses LGBTI et allié-e-s de l’UITA, j'invite mes camarades syndicalistes à redoubler d'efforts pour défendre nos membres LGBTI+ ainsi que nos membres ayant des proches ou des ami-e-s LGBTI+.
Michele Kessler, Présidente du Comité des travailleurs-euses LGBTI et allié-e-s de l'UITA