Publié : 04/04/2022

Malgré d'importants progrès vers l'égalité des droits pour les travailleurs-euses LGBTI au cours des dernières décennies, les affiliées de l'UITA poursuivent la lutte contre la discrimination LGBTI dans un certain nombre de régions, notamment en Afrique, dans les Caraïbes et en Amérique latine. Dans le cadre du programme 2022 du Comité des travailleurs-euses LGBTI et allié-e-s de l'UITA, les affiliées de l'UITA créent des coalitions locales avec des organisations LGBTI et utilisent leur pouvoir politique pour faire pression sur les gouvernements afin de faire réviser les politiques anti-LGBTI qui permettent la discrimination et sapent ainsi la solidarité sur le lieu de travail.

  • Avec le soutien de la région Caraïbes de l'UITA, le syndicat CCWU, affilié à l'UITA, a travaillé avec une ONG locale, la Society Against Sexual Orientation Discrimination (SASOD), en Guyane, pour forger l'alliance entre le mouvement syndical et les groupes LGBTI autour des lois anti-discrimination dans un pays où les relations sexuelles entre personnes de même sexe sont encore illégales.
  • L'UITA Amérique latine continue de mener la lutte pour les droits des personnes LGBTI sur le lieu de travail, avec des formations continues dans toute la région, notamment au Brésil, où la violence anti-LGBTI a augmenté de manière alarmante sous le gouvernement de droite. Au Guatemala, où les lois anti-LGBTI gagnent du terrain, notamment la législation anti-trans et l'interdiction du mariage entre personnes de même sexe, l'UITA intensifie ses efforts de lobbying pour persuader les politiciens que les lois qui encouragent toute forme de discrimination sont une préoccupation syndicale et menacent l'unité sur le lieu de travail.
  • L'UITA Afrique s'est engagée à organiser la lutte contre un nouveau projet de loi anti-LGBTI au Ghana, qui rendrait illégal le simple fait d'être LGBTI dans un pays où l'intimité entre personnes de même sexe est déjà passible de 3 ans de prison. La nouvelle proposition de loi criminaliserait également le financement et la publicité des activités relatives aux personnes LGBTI, y compris le travail syndical visant à prévenir la discrimination anti-LGBTI sur le lieu de travail.

La Secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley, a déclaré : « Un préjudice causé à une personne est un préjudice causé à nous tous et toutes. Comme le Congrès de l'UITA en 2017 l'a clairement indiqué, les travailleurs-euses LGBTI méritent les mêmes droits que tout le monde, et nous continuerons à nous battre dans le monde entier jusqu'à ce que justice soit rendue aux travailleurs-euses LGBTI. »

 

Un préjudice causé à une personne est un préjudice causé à nous tous et toutes. Comme le Congrès de l'UITA en 2017 l'a clairement indiqué, les travailleurs-euses LGBTI méritent les mêmes droits que tout le monde, et nous continuerons à nous battre dans le monde entier jusqu'à ce que justice soit rendue aux travailleurs-euses LGBTI.
Sue Longley, secrétaire générale de l'UITA