Publié : 08/03/2024

Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, est une journée de première importance pour tous les mouvements de femmes et pour les syndicats qui luttent pour l'égalité tout au long de l'année. C'est l'occasion de faire le point sur la lutte pour l'égalité, de se souvenir de celles qui l'ont entamée et de soutenir celles qui se sont engagées à la poursuivre.

L'UITA s'engage dans cette lutte. Lors de la Conférence des femmes de l'UITA 2023, un nouveau programme d'action sur l'égalité pour 2023-2027 a été adopté et approuvé par le 28e Congrès. Ce programme repose sur cinq piliers :

  • Plus de femmes, plus de pouvoir pour les syndicats
  • Emploi des femmes
  • Rendre les femmes visibles dans la santé et sécurité au travail
  • Prévenir et éliminer la violence et le harcèlement fondés sur le genre
  • Construire un environnement de travail favorable aux femmes

Les membres du Comité des femmes rendent compte chaque année des progrès réalisés dans la mise en œuvre du programme d'action et le Comité exécutif de l'UITA évalue les résultats, y compris la participation des femmes aux instances dirigeantes de l'UITA.

Le 8 mars est également l'occasion d'une auto-réflexion. Que faisons-nous dans notre propre mouvement pour garantir l'emploi des femmes et faire en sorte que les lieux de travail de nos syndicats soient accueillants pour les femmes ? Comment veillons-nous à ce que les femmes puissent accéder à des postes de direction syndicale et à ce qu'elles fassent partie du processus décisionnel ? Veillons-nous à ce que la violence et le harcèlement fondés sur le sexe ne se produisent pas au sein des syndicats ? Si nous ne le faisons pas, notre crédibilité pour interpeller les employeurs et les gouvernements sur la question de l'égalité des femmes est compromise. Les syndicats eux-mêmes doivent être exemplaires en termes d'égalité. Cela suppose une représentation égale à tous les niveaux des structures syndicales, y compris dans les équipes de négociation, ainsi que la mise en place de politiques et de procédures pour lutter contre le harcèlement sexuel au sein de notre mouvement.

« Il est également impossible d'aller de l'avant sans mettre fin à la violence et au harcèlement sexuel au sein de nos propres structures. Ce problème existe, mais il est trop souvent passé sous silence. Il faut s'y attaquer de front sans plus attendre. » Patricia Alonso, présidente du Comité des femmes de l'UITA.

Il est également impossible d'aller de l'avant sans mettre fin à la violence et au harcèlement sexuel au sein de nos propres structures. Ce problème existe, mais il est trop souvent passé sous silence. Il faut s'y attaquer de front sans plus attendre.
Patricia Alonso, présidente du Comité des femmes de l'UITA