Publié : 28/11/2022

Au cours de la Semaine mondiale d'action de cette année, les affiliées de l'UITA ont demandé plus de syndicalisation et la fin du démantèlement syndical qui est courant dans le secteur. Des milliers de travailleurs et travailleuses de la restauration rapide aux États-Unis ont fait grève, des travailleurs-euses de McDonald's en Serbie ont parlé publiquement pour la première fois de leur lutte dans les médias, des syndicats en Afrique ont élaboré des stratégies concernant le secteur, et des travailleurs-euses se sont mobilisé-e-s pour mettre en lumière le mouvement croissant des travailleurs-euses de la restauration rapide.

  • Des syndicalistes de toute l'Afrique se sont rencontrés pour échanger leurs expériences, pour définir les prochaines étapes de l'organisation du secteur de la restauration rapide, y compris la cartographie des entreprises opérant sur le continent, et pour continuer à développer des techniques de syndicalisation.
  • En Europe et en Amérique latine, des travailleurs-euses de Belgique, du Brésil, d'Allemagne, de Serbie, d'Espagne et du Royaume-Uni se sont mobilisé-e-s pour mettre en lumière la lutte en cours dans le secteur de la restauration rapide en distribuant des tracts, en organisant des conférences de presse et en envoyant des messages de solidarité aux travailleurs-euses en grève de Starbucks aux États-Unis.
  • Aux États-Unis, les travailleurs-euses de plus de 100 restaurants Starbucks ont fait grève pour pousser l'entreprise à la table des négociations, et les travailleurs-euses de la restauration rapide en Californie ont défilé pour soutenir la loi novatrice AB257 qui introduit la négociation sectorielle dans le secteur de la restauration rapide dans l'État. Plusieurs entreprises de restauration rapide se sont opposées à la nouvelle loi en affirmant qu'elle pourrait « augmenter considérablement les prix des aliments » et « créer une nouvelle bureaucratie gouvernementale massive », tandis que SEIU, affilié à l'UITA, a déclaré que l'AB257 garantirait aux travailleurs-euses de la restauration rapide de Californie la capacité de façonner les normes de l'industrie sur le lieu de travail et leur donnerait le pouvoir de tenir les entreprises responsables.

Uroš Milivojević, travailleur chez McDonald's en Serbie et leader syndical du GS PUT Nezavisnost, affilié à l'UITA, a déclaré : « Ces énormes multinationales font tout pour que les travailleurs-euses ne puissent pas s'asseoir à la table des négociations. Lorsque des travailleurs-euses, où qu'ils-elles soient, sont licencié-e-s pour avoir adhéré à un syndicat et avoir voulu une vie meilleure, Starbucks ou McDonald's nous envoient un message. Par conséquent, nous devons être solidaires avec tous-tes les travailleurs-euses et faire comprendre aux entreprises que ces tactiques ne parviendront pas à nous effrayer. Nous allons continuer et faire en sorte qu'ils nous écoutent. »

Ces énormes multinationales font tout pour que les travailleurs ne puissent pas s'asseoir à la table des négociations. Lorsque des travailleurs-euses, où qu'ils-elles soient, sont licencié-e-s pour avoir adhéré à un syndicat et avoir voulu une vie meilleure, Starbucks ou McDonald's nous envoient à tous un message. Par conséquent, nous devons être solidaires avec tous-tes les travailleurs-euses et faire comprendre aux entreprises que ces tactiques ne parviendront pas à nous effrayer. Nous allons continuer et faire en sorte qu'ils nous écoutent.
Uroš Milivojević, travailleur chez McDonald's et leader syndical de GS PUT Nezavisnost