Publié : 08/04/2022

La FHTRC-ONSLG, affiliée à l'UITA, continue de réclamer un traitement équitable pour les centaines de travailleurs-euses du Sheraton Grand Conakry qui ont été licencié-e-s après l'annonce abrupte de la fermeture de l'hôtel en décembre. Les travailleurs-euses ont continué à se mobiliser chaque semaine pour demander justice à la Société financière internationale du Groupe de la Banque mondiale (investisseur principal), à Palma Guinée (propriétaire) et à Marriott (exploitant), ainsi qu'au gouvernement guinéen qui n'a pas tenu l'hôtel responsable d'une myriade de violations des droits des travailleurs-euses et des normes de santé et de sécurité au travail.

Malgré la fermeture de l'hôtel depuis trois mois, aucune rénovation n'a été entreprise. Les revendications du syndicat sont les suivantes :

  • Salaire complet et accès continu aux soins de santé pour les travailleurs-euses pendant la période de fermeture de l'hôtel.
  • Accès du Coordinateur de l'UITA pour la santé et la sécurité au travail à l'hôtel afin d'évaluer l'étendue de la contamination et d'élaborer la proposition du syndicat pour une évaluation des risques.
  • Droits de rappel garantis par écrit pour chaque travailleur-euse afin de s'assurer qu'à la réouverture de l'hôtel, la direction n'exerce pas de discrimination à l'encontre des militant-e-s et membres syndicaux-ales.
  • Suspension des remboursements des prêts bancaires à court terme pendant la période de fermeture de l'hôtel.

La Secrétaire générale de la FHTRC-ONSLG, Asmaou Bah, a déclaré : « Même pendant la fermeture, la campagne antisyndicale de Marriott se poursuit : pas de négociation, pas de résolution de problèmes, pas de respect pour les travailleurs-euses et leurs familles. Le financement du développement est censé aider les travailleurs-euses, mais au Sheraton Grand Conakry, nous assistons une succession de violations de droits. Nous demandons à la Société financière internationale de la Banque mondiale d'intervenir et de faire appliquer immédiatement ses normes en matière de droits du travail. »

Même pendant la fermeture, la campagne antisyndicale de Marriott se poursuit : pas de négociation, pas de résolution de problèmes, pas de respect pour les travailleurs-euses et leurs familles. Le financement du développement est censé aider les travailleurs-euses, mais au Sheraton Grand Conakry, nous assistons à une succession de violations de droits. Nous demandons à la Société financière internationale de la Banque mondiale d'intervenir et de faire appliquer immédiatement ses normes en matière de droits du travail.
Asmaou Bah, Secrétaire générale, FHTRC-ONSLG