Publié : 20/09/2023

Après sept ans de négociations sur la convention collective entre Stibys, le syndicat des travailleurs-euses de l'industrie des boissons et assimilés, affilié à l'UITA, et Embotelladora La Reyna de PepsiCo, la direction continue d'insister sur sa politique d'externalisation, et la probabilité d'une action de grève s'accroît.

  • Lorsque l'entreprise a appris que le syndicat avait inclus la question de l'externalisation dans sa liste de revendications pour la nouvelle convention collective, elle a commencé à se soustraire à ses responsabilités et à retarder le processus de négociation, en exigeant que les discussions sur cette question soient suspendues.
  • Si l'objectif de Stibys reste la négociation et la signature d'une nouvelle convention collective le plus rapidement possible, le syndicat doit envisager des actions pacifiques et légales pour garantir la sécurité de l'emploi ainsi que des salaires et des conditions de travail décents.
  • Malgré les difficultés liées à l'externalisation, les parties ont réalisé d'importants progrès dans les négociations, notamment un accord portant sur 64 postes ainsi qu'une première subvention alimentaire pour les travailleurs-euses du département des ventes.

Fernando Espinales, président de Stibys, a déclaré : « Nous devons être clairs. Le refus de résoudre la question de l'externalisation nous amène au bord de la grève, et nous sommes déjà en train de former des comités de grève dans chaque branche et sous-section au niveau national. Nous espérons que l'entreprise comprendra la gravité de la situation et reviendra à la raison. Cependant, nous nous préparons à une issue plus radicale et demandons à l'UITA de suivre de près l'évolution de la situation. »

 

Nous devons être clairs. Le refus de résoudre la question de l'externalisation nous amène au bord de la grève, et nous sommes déjà en train de former des comités de grève dans chaque branche et sous-section au niveau national. Nous espérons que l'entreprise comprendra la gravité de la situation et reviendra à la raison.
Fernando Espinales, président de Stibys