Publié : 29/02/2024

Trois ans après que les travailleurs et travailleuses du magasin Starbucks de Buffalo, dans l'État de New York, ont voté pour la première fois en faveur d'une représentation syndicale, Starbucks et Workers United/SEIU, affilié à l'UITA, ont convenu d'entamer un processus visant à établir un cadre fondamental pour la négociation collective des travailleurs-euses de Starbucks aux États-Unis. Ce processus comprendra également la résolution des affaires judiciaires en cours liées aux violations du droit du travail américain qui auraient été commises par Starbucks.

  • La convention collective sera le premier accord-cadre pour une grande chaîne de restauration rapide aux États-Unis et est le résultat d'une campagne à grande échelle menée par Workers United/SEIU, avec le soutien de l'UITA et de ses affiliées.
  • Le 20 février, 21 magasins Starbucks ont demandé l'organisation d'élections syndicales, soit le plus grand nombre en une seule journée pour un total de 400 magasins individuels ayant demandé l'organisation d'élections syndicales.
  • Dans le cadre de l'accord initial, Starbucks a accepté d'accorder aux 10 000 travailleurs-euses des magasins représentés par Workers United des avantages que l’entreprise leur refusait jusqu’à présent, notamment l’introduction du pourboire par carte de crédit et des augmentations de salaire.

Workers United et Starbucks partagent la même volonté de développer une relation productive dans le meilleur intérêt des partenaires de Starbucks. Au cours des discussions de médiation de la semaine dernière sur le litige en cours concernant la marque et la propriété intellectuelle, une voie constructive s'est dégagée sur les questions plus larges de l'avenir de l'organisation et de la négociation collective chez Starbucks. Pour poursuivre sur cette voie, Workers United et Starbucks ont accepté d'entamer des discussions sur un cadre fondamental pour parvenir à des conventions collectives pour les magasins et les partenaires représentés, à la résolution des litiges entre le syndicat et l'entreprise, y compris les litiges relatifs à la marque, et à une procédure équitable pour permettre aux travailleurs de se syndiquer. En signe de bonne foi, Starbucks a accepté de fournir aux travailleurs représentés par Workers United les avantages annoncés par l'entreprise en mai 2022 en ce qui concerne les pourboires et les avantages liés aux cartes de crédit.  Bien qu'il reste encore beaucoup de travail à accomplir, le fait de se réunir pour élaborer ce cadre constitue une avancée significative et une démonstration claire d'un engagement commun.

Le président américain Joe Biden a écrit sur X, anciennement Twitter : « Il y a plusieurs mois, j'ai rencontré les dirigeant-e-s de Starbucks Workers United pour discuter de leur lutte pour de meilleures conditions de travail et de rémunération. Aujourd'hui, j'applaudis les travailleurs et travailleuses et Starbucks pour avoir annoncé un cadre qui respecte le droit de former des syndicats et d'y adhérer. Lorsque les travailleurs et travailleuses gagnent, nous gagnons tous et toutes. »

La secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley, a déclaré : « Depuis le début, cette lutte a été une source d'inspiration pour les travailleurs et travailleuses des services de restauration du monde entier. Cet accord entre Starbucks et Workers United est une avancée importante pour les travailleurs et travailleuses de Starbucks, non seulement aux États-Unis, mais aussi pour les travailleurs et travailleuses des services de restauration et des cafés du monde entier. C'est aussi une nouvelle preuve que lorsque les travailleurs et travailleuses se serrent les coudes, nous gagnons. »

Depuis le début, cette lutte a été une source d'inspiration pour les travailleurs et travailleuses des services de restauration du monde entier. Cet accord entre Starbucks et Workers United est une avancée importante pour les travailleurs et travailleuses de Starbucks, non seulement aux États-Unis, mais aussi pour les travailleurs et travailleuses des services de restauration et des cafés du monde entier.
Sue Longley, secrétaire générale de l'UITA